La cicatrisation est le remplacement par un tissu conjonctif fibreux d’un tissu normal détruit par une « agression » ou par une maladie ; c’est une réparation, non une véritable régénération du tissu lésé. Certaines cicatrices sont des réparations efficaces qui restaurent la fonction normale, mais d’autres s’accompagnent d’une altération de la fonction. Dans la peau et les muqueuses, le tissu conjonctif de la cicatrice est recouvert par de l’épithélium régénéré, que l’on considère un peu à tort comme faisant partie de la cicatrice. Bien que de nombreuses cellules spécialisées des tissus de mammifères (en particulier chez les jeunes) possèdent jusqu’à un certain point le pouvoir de régénération, si efficace chez beaucoup d’animaux inférieurs, ce sont généralement des cellules indifférenciées du tissu conjonctif qui effectuent d’abord la réparation ; le tissu cicatriciel qui en résulte inhibe la régénération des cellules spécialisées. Dans le cas des tissus qui prolifèrent pendant toute la vie de l’individu, il s’agit d’une régénération vraie. Ces tissus comprennent le revêtement épithélial de la peau et des muqueuses, ainsi que les cellules hémoformatrices de la moelle osseuse et des tissus lymphoïdes (cf. SANG).

Processus de la cicatrisation efficace

Déclenchement de la cicatrisation

C’est presque sûrement la lésion elle-même qui déclenche le processus de réparation, mais le mécanisme de cette stimulation reste obscure. En effet, bien qu’on sache que des médiateurs chimiques émanant des tissus lésés sont responsables des réactions inflammatoires qui suivent la lésion, il n’est pas évident que de tels médiateurs favorisent la réparation ; sauf à exercer un effet chimiotactique c’est-à-dire une attraction sur les cellules mobiles des bordures de la plaie (polynucléaires, macrophages et fibroblastes activés). Ensuite, des facteurs de croissance (TGF bêta 1 et 2 par exemple) entrent en action. Il semble que l’hormone de croissance sécrétée par le lobe antérieur de l’hypophyse ne joue aucun rôle dans la réparation et la cicatrisation.

Facteurs de la cicatrisation

LES ACTEURS CELLULAIRES

  • Les plaquettes
Se sont eux qui donnent le coups d envoi du processus de cicatrisation , elles sont impliquées dans les deux grands processus de coagulation et de cicatrisation. Elles sont de véritables sacs a granules elles sont remplis de vésicules sécrétoires (ADP, ATP , facteurs de coagulation , facteurs de croissance) en les libérant au sein de site de cicatrisation , elles vont déclencher tous les phénomènes ultérieurs
  • Les neutrophiles
Très tôt des 6 h ils sont responsables de lutte antibactérienne non spécifique du site avec un pic a j2 puis décroissance rapide.
  • les mcrophages
Apparaissent après les neutrophile j3-j5 rôle immunitaire spécifiques assurant une détersion et lutte anti bactérienne, agissent au niveau phase inflammatoire et proliférative en stimulant les fibroblastes
  • les lymphocytes
rôle anti bactérien spécifiqu
  • Mastocytes
Rôle dans la formation du neo collagène et stimulation de l’ angiogenese
  • fibroblastes et myofibroblastes
Rôle majeur dans la réparation tissulaire et remodelage dermique présents des j2a j7 Les Kertinocytes et cellules souche épidermiques assurent la fonction épithélialisation a partir des berges de la plaie

MATRICE EXTRA CAIRE ET ENZYMES DE DEGRADATION

Mcromolecules faites de :
collagene , fibrines , élastine , acide hyalironique